Etant amarré non loin du centre dEsna, nous nous rendons à pied jusquau temple en passant devant le souk.
Cest à Esna que les rois de la XVIIIème dynastie y construisirent un temple dédié au dieu bélier Khnoum, dieu créateur avant tout, à son épouse Nebout et à la déesse lionne Menhyt. Il ne reste plus aujourdhui du temple reconstruit par les Saïtes puis les Ptolémées que la belle salle hypostyle qui, elle, date de lépoque romaine.
Le temple est actuellement situé au centre de la ville à quelque 9 mètres au dessous du niveau actuel. La salle hypostyle, seule partie du temple qui subsiste aujourdhui, date des empereurs romains Claude et Vespasien. |
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Les six colonnes de la façade dans laquelle souvre la grande porte sont reliées entre elles par des mur-bahuts. Sur ces murs, Horus et Thot purifient le pharaon ; les dieux conduisent le roi dans le temple. |
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24 colonnes de plus de 11 mètres de haut avec de beaux chapiteaux composites soutiennent le plafond de la salle ; au plafond des vautours aux ailes déployées, des représentations astronomiques. Reliefs des murs : à lintérieur des empereurs romains en costume de pharaon font des offrandes aux dieux. A lextérieur, Trajan qui massacre les ennemis de lEgypte reçoit le cimeterre des mains de Khnoum. Nombreuses représentations du roi devant les dieux notamment Khnoum. Les murs et les fûts de colonne sont occupés par des textes hiéroglyphiques théologiques ou cultuels |
La Vallée des Reines, en arabe Biban et-Harim, que les anciens Égyptiens appelaient - la " Place de Perfection ". C'est là que reposent reines, princesses et princes. On compte plus de 70 tombeaux des XVIII, XIX, et XX, dynasties. Sans en avoir toujours la qualité, ces tombeaux ressemblent cependant a ceux de la Vallée des Rois. On n'y trouve pas de reliefs, mais des peintures sur un enduit de limon du Nil, poli puis blanchi.
Tombe d'Amon-her-khopchet
Fils de Ramsès III, commandant des troupes. Peintures : Isis embrasse Ramsès III ; le roi offre de l'encens à Ptah ; le prince devant des divinités et devant son père ; scènes tirées du Livre des Portes. Les salles annexes n'ont pas reçu de décoration. Le sarcophage de granit du prince encore en place.
Ce temple funéraire de Ramsès II était consacré au dieu dynastique Amon. A côté du temple proprement dit, des scribes et des artistes étaient formés dans une sorte d'école du temple. C'était là le centre d'une importante installation entourée d'une enceinte de briques (270 x 175 m) qui contenait un palais de Ramsès II, un petit temple de Séthi I, des magasins, des étables, des greniers et les habitations du personnel.
Toutes les constructions de briques sont très ruinées. Le temple funéraire lui-même a beaucoup souffert ; néanmoins, c'est un des ensembles de ruines les plus intéressants et des plus monumentale de Thèbes-ouest.
Le plan du temple est bien reconnaissable : pylône d'entrée, première et deuxième cours, vestibule, grande salle hypostyle, deux vestibules et le sanctuaire. Le pylône à l'entrée est large de 67 m. Sur la face interne, remarquer les grands reliefs avec des scènes de guerre contre les Hittites. |
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Dans la première cour, presque entièrement détruite, gisent les restes d'une statue de granit rose de Ramsès II ; c'est le roi des Perses Cambyse qui l'aurait fait détruire. Lorsqu'elle était debout, cette statue mesurait 18 m de haut, 23 avec la couronne et elle pesait environ 1 000 tonnes. |
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De la deuxième cour autrefois entourée sur deux côtés d'une double colonnade ne subsistent plus que quatre piliers osiriaques. La grande salle hypostyle se composait de 3 hautes nefs (colonnes papyriformes à chapiteau ouvert) et de 3 déambulatoires moins élevés de chaque côté (colonnes papyriformes à chapiteau fermé), comme au temple de Karnak. |
Dans la deuxième antichambre, autrefois la bibliothèque du temple, quatre piliers seulement sur huit subsistent encore ; sur les murs, représentations de scènes cultuelles ; offrandes du roi à Ptah et Rê. Le sanctuaire et la chambre annexe à l'arrière sont complètement détruits.
Pendant longtemps Médinet-Habou ne fut rien d'autre qu'une riche carrière d'où l'on extrayait de grands blocs de pierre carrés. A l'époque chrétienne un village, que les coptes appelèrent Djeme, nacquit à cet endroit, en partie sur le domaine du temple. dans ce cas, c'est justement cette nouvelle utilisation qui permit de sauvegarder de nombreux vestiges qui autrement auraient été peut-être perdus. Les fouilles ont révélé les traces de toute une ville qui s'étendait autour du palais des pharaons, mais on n'a retrouvé qu'une seule maison : celle de l'inspecteur de la nécropole.
L'ensemble monumental de Médinet-Habou comprenait le temple de Ramsès III, en face duquel s'élevaient le petit temple de Touthmôsis ler et les chapelles des divinités adoratrices d'Amon.
Il est donc consacré à Amon et se dresse à l'emplacement de Djâmé, la butte primordiale, le lieu de sépulture des huit dieux primordiaux. On y retrouve parfaitement le plan du temple classique : pylône, cour , deuxième pylône, cour, salle hypostyle, deux petits pronaos à colonnes, sanctuaire, salles annexes.
Déesse Sekhmet avec une tête de lionne |
D'aspect imposant, presque militaire, la belle Porte du Sud, dite Pavillon Royal, s'encastre entre deux tours et est surmontée de deux rangées de fenêtres. Les bas reliefs sculptés sur les parois des tours renforcent encore le caractère "guerrier" de cette construction: le sacrifice des prisonniers, le pharaon qui présente au dieu Amon, les ennemis capturés, etc... Le temple de Ramsès III est du point de vue stylistique, l'un des plus parfaits édifices que l'art égyptien nous ait laissé.
Le portique sud de la cour servait en même temps de façade au palais de Ramsès III. Trois portes y conduisent. Au milieu du mur, un petit balcon d'où le souverain pouvait observer les cérémonies et les fêtes dans la cour et d'où il pouvait jeter les récompenses aux favoris. |
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Après avoir franchi d'autres pylônes et d'autres cours, on arrive enfin à la dernière salle hypostyle où trône le groupe statuaire représentant Ramsès III avec le dieu Thot. |
Deux statues de divinités |
Pilier osiriaque de la cour intérieure |
Après un pylône de 63 mètres de large, orné de scènes de guerre, on accède à une première cour dont le côté oriental est une galerie soutenue par des pilastres osiriaques. |
Dans ce temple que des décorations de caractère militaire. On voit par exemple, la déesse Nekhbet, représentée comme un vautour, qui protège la Haute-Egypte et symboliquement, tout le temple. Admirez la conservation des couleurs ! |
Le son et lumière à 18H est loccasion pour nous de retourner admirer le temple de Karnak et son célèbre lac sacré
De quoi nous mettre en appétit pour le dernier dîner aux chandelles sur le " Saphir " Voici déjà le temps pour certains de penser au retour et pour nous la découverte de la mer rouge
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